Une Marion sous le Soleil [EDiT]
L'été dernier, j'avais découvert et cousu avec plaisir le premier patron d'une Rose sur la lune, Ondine.
Deux versions qui avaient été portées et reportées, modèle bien expliqué, pour un joli top à l'arrivée ! Peu de temps après, le modèle Pétale était sorti, mais Marion n'ayant plus besoin de hauts, la raison l'avait emporté ...
Il se trouve que nous avons fait il y a peu les essayages des vêtements printemps-été. Avec son bon coup de fourchette, ce que mange ma petite dernière est bien utilisé : elle a tellement grandi que les tops Ondine sont trop petits !
L'occasion parfaite de craquer cette année pour Pétale, tout en profitant de la promo offerte à l'occasion de la sortie du nouveau patron de la créatrice, Diabolo Menthe !
Deux jours après la sortie de ce modèle déclinable en jupe/jupe culotte/robe salopette, les deux patrons étaient dans l'ordi ! Et dans le même temps, en lisant les explications sur les doubles poches et l'article de la Cabane d'Elilou, je commençais à "flipper ma race"... (expression fleurie entendue dans la bouche d'une de mes élèves il y a quelques jours à propos de l'examen à venir et qui, je pense, traduit bien notre état d'esprit commun)
Je me suis raisonnée, allez, même pas peur!
J'ai pris le taureau par les cornes (ce que n'a pas fait ma petite élève vu la note obtenue...), et j'ai attaqué par du lourd, le Diabolo Menthe, en 8 ans, version jupe culotte car c'est celle qui m'avait tapé dans l'oeil. Pour accentuer le côté frais et printannier, dans un vichy gauffré rouge (Mamzelle Fourmi).
Et pour jouer à fond avec le système des doubles poches qui font toute l'originalité de ce modèle, du contraste et encore du contraste avec un tissu éléphant (Tissu Papy) et un coton jaune (Butinette)
Mes impressions sur ce modèle ? Et bien disons que j'avais raison de flipper car j'en ai bavé, avec une impression d'à peu près et de bricolage que je n'avais pas ressenti depuis longtemps et que j'ai fort peu appréciée ... et je n'ai malheureusement pas trouvé le tuto en photos fort utile pour le montage des poches évoqué dans tous les articles alors j'ai fait comme j'ahhh pu.
Ce n'est que 2 jours après avoir terminé que grâce à Mme Lison et les autres, j'ai compris qu'il était compris dans les nombreux fichiers qui accompagnent le patron ... voilà voilà, le premier qui rit je l'enquille !
Après avoir vécu l'enfer avec mon Diabolo (sens de la mesure), mais néanmoins fort heureuse du résultat (il faut le dire), je me suis dit que j'allais me reposer avec le top Pétale. Certes, il était bien noté qu'il faut éviter les "tissus trop mous", mais il se trouve que le jersey jaune dans lequel je voyais très précisemment ce top, était très mou ... mon cerveau a donc dû volontairement zapper cette information importante ...
Voilà mon Pétale, en 8 ans également, jersey (bien bien mou) jaune (Butinette), tissu Elephants (Tissus Papi) et rouge à pois (Butinette). J'ai fait le top avec bandeau, c'est celui qui m'avait fait pétiller l'oeil au moment de sa sortie.
Il faut savoir que le jersey mou c'est pénible à coudre, mais le jersey mou + fronces, à surjeter ça relève du parcours de combattant ... Même faire lire et synthétiser 37 pages de Balzac à mon fiston, en comparaison, c'est que du bonheur ...
Tant bien que mal, j'ai fini par vaincre la bête, mais on ne peut pas dire que ça ait été un grand moment de détente, ni que le résultat soit impeccable quand tu vois la tête de mes fronces. Ca fronce, certes, mais ça gondole également ...
Heureusement, Marion a archi-kiffé le petit ensemble, et pour le défi 4 saisons de Yaya qui nous propose de coudre le modèle Pétale, je me suis jurée de partir sur un truc bien plan-plan, du coton avec au minimum 120 g/m2, du simple, du détendant (comme le champagne de Mona dans les Tuches)
Alors après :
Une Rose sur la Lune,
je vous présente :
Une Marion sous le Soleil
Une Marion en grande forme, qui fait "sa star" parce qu'elle a eu le droit de porter ses nu-pieds kibrillent ...
... qui fait des bonds (prouvant ainsi que "le kibrille n'empêche pas le chaussant", comme le lui répète sa mère -pas cool- qui ne transige pas sur la voûte plantaire et lui a donc refusé les ballerines espagnolisantes à pailletes zé talons ...)
Vous noterez un petit dos tout aussi croquignou que celui du top Ondine, avec la petite goutte et les boutons fruités
Les doubles poches qui m'ont tant faite souffrir ...
Mais franchement, ça valait le coup non ?
Et puis la prochaine fois, avec le super-tuto-photos-que-je-sais-maintenant-où-il-est, ça devrait rouler René !
Allez, promis, dans le prochain billet j'éviterai les photos surexposées qui peuvent donner l'impression que l'on est terrassés par la chaleur et le soleil, alors que comme la majorité d'entre vous, on se pèle et on regarde tomber la pluie un jour sur 2 !